Le mot de l’éditeur :
Paris. Le cimetière de Bagneux. François reçoit les condoléances de proches venus assister à l’enterrement de sa jeune femme.
Trois ans auparavant, il avait abordé dans un café cette étudiante de vingt-deux ans. Puis l’avait entraînée dans une relation passionnelle et dangereuse. Effondré par la disparition de l’adorée, François tente de survivre…
New York. Une librairie de Manhattan. Maud fait la connaissance de Michael. De dîners à Broadway en week-ends romantiques sur les plages de Long Island, Maud tombe éperdument amoureuse. Alors pourquoi ce vertige lorsque Michael la demande en mariage ?
Étourdissant thriller amoureux, Maud à jamais est porté par une écriture acérée, une mécanique diabolique, un érotisme violent.
Ce suspense à haut risque nous fait revivre de façon machiavélique un drame éternel: la perte de l’être aimé.
Première page :
François se tenait dans l’embrasure de la porte. Il observait l’homme agenouillé s’affairer sur le corps féminin. Le néon de la salle de bains éclairait la scène d’une lueur blafarde. François devinait le mouvement régulier des mains de l’homme sur la poitrine. C’était comme une caresse, si tristement mécanique, qu’elle laissait la femme inerte. Puis un spasme la secoua. Son buste se cambra. François tressaillit. Une chape de froid enveloppa tout son être. L’homme venait de se dégager.
Désolé…dit-il. Le médecin du Samu se leva. François laissa échapper un cri. Presque animal.